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"Créer, c'est exister", un livre pour nourrir sa pratique

  • Photo du rédacteur: Pauline Codaccioni
    Pauline Codaccioni
  • 1 août
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 août

Bonjour à vous lecteurs de ce troisième article de blog ! 


L’illustration, c’est un métier que j’apprends en marchant. Un métier passion, que j’ai choisi d’exercer en freelance, avec ses joies, ses doutes, ses rythmes parfois irréguliers.

Dans ce parcours, certains livres tombent à pic. Et c’est exactement ce qui s’est passé avec «  Créer, c’est exister » de Valérie Belmokhtar.


Livre et Carnet de Croquis de Pauline Codaccioni

Un livre acheté il y a des années, exposé sur une étagère, puis pris en main un jour, sans trop savoir pourquoi, ou peut-être parce qu’intuitivement, j’en avais besoin à ce moment là.


Ce livre est à la fois simple et riche. Il regorge de conseils, de réflexions, d’outils concrets. On y parle du lieu où l’on crée, du rythme qu’on s’impose, du matériel qu’on choisit, de la visibilité, de la confiance. Et surtout, il questionne l’équilibre fragile entre plaisir et professionnalisme. Pas toujours évident quand on souhaite vivre de sa passion. 


Une idée m’a particulièrement marqué. Celle d’explorer une autre technique en parallèle de celle qu’on utilise déjà. Dans mon cas, ce fut l’aquarelle, sur carnet de croquis. J’y ai immédiatement pris plaisir avec spontanéité. Et j’ai senti que cette nouvelle pratique venait nourrir mon travail au crayon, comme si les deux se répondaient naturellement.


En avançant dans la lecture, le titre d’un autre livre que j’aime profondément m’est revenu : "Oeil ouvert et coeur battant", de François Cheng. Je trouve que ces mots résument avec justesse ce que signifie être artiste. Observer, ressentir, être traversé par ce qui nous entoure. Ce n’est pas seulement un métier. C’est une manière d’habiter le monde.

Et dans "Créer, c’est exister", j’ai retrouvé cette idée que la création est une rencontre avec soi-même, une façon d’aller à sa propre rencontre, avec curiosité et ouverture.


Je recommande ce livre à celles et ceux qui débutent, bien sûr, mais aussi à celles et ceux qui traversent un creux. C’est un livre léger, bienveillant, qui fait du bien. Il donne envie de reprendre, de tester, ou simplement de continuer mais avec plus de douceur.


Créer, c’est exister. Et cette lecture m’a rappelé qu’au-delà des objectifs, il y a le plaisir de découvrir, de chercher, d’avancer, pas à pas.


Je vous souhaite un jour d’en tourner les pages, pour vous guider ou tout simplement pour vous rappeler que vivre est un art.


En attendant, j’espère que cette petite lecture vous a plu.

À la semaine prochaine pour un nouvel article de blog ! 



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